Courant 2013, Batakoa avance l'idée de "monter" à Paris pour assister au concours de batucadas du Cabaret Sauvage. Voilà donc le prétexte que l'on attendait pour leur présenter la ruche, les garder le temps d'un week-end avec nous et puis leur retourner aussi leur accueil chaleureux et bienveillant des éditions précédentes de Zé l'été.
Bien sûr il y a un peu de logistique mais peu importe, le projet emporte l'adhésion et on réfléchit. Comment est-ce que l'on pourrait faire rentrer une semaine d'activités dans un week-end. On a envie de jouer ensemble, d'aller au Cabaret Sauvage, de dormir ensemble puis de rejouer bref de vivre avec et pour eux le temps d'un week-end.
Les abeilles audoniennes proposent une chambre, un matelas, un duvet, leur appartement pour loger les spirales.
Et puis, la bonne nouvelle c'est que ce week-end là justement il y a un plan: on joue en bloco à Marly-La-Ville.
On se fend d'un beau courrier à la mairie qui nous accordera un bus avec son chauffeur pour nous y emmener tous ensemble.
Les spirales arrivent tardivement le vendredi. Bien sûr, ils ont eu quelques galères, cru qu'ils allaient louper leur TGV, mais les voilà chez nous. Leurs correspondants audoniens leur ont fait leurs lits, préparé de quoi remplir les estomacs.
Le lendemain, nous nous retrouvons au Week-End, notre pied-à-terre depuis quelque temps, un café dans lequel l'accueil est toujours souriant et chaleureux. Seb a sorti ses plus jolis boutons de varicelle pour accueillir tout ce petit monde. Nous voilà à 40, spirales et abeilles mélangées. On boit un coup, on sort les instruments, on déjeune, on demande des nouvelles des uns et des autres, on fait connaissance. On pourrait rester là des heures mais le bus nous attend.
Direction Marly-la-Ville, riante bourgade du Val d'Oise.
On se prépare pour jouer et on est...beaucoup, vraiment beaucoup. Il faut bien 3 chefs pour diriger ce joyeux défilé!
Le temps file, à peine le temps de faire un set qu'il est déjà l'heure de repartir pour le concours.
Une abeille emmène rapidement Erwan. Et oui, le monde des batucadas est petit et il est attendu au Cabaret Sauvage pour jouer avec BatukaVI. Nous remballons les instruments, sautons dans le bus et retournons à Saint-Ouen.
A peine arrivés, nous dégainons nos tickets de métro, direction La Villette. Nous sommes à peine plus à l'aise que nos spirales pour gérer les directions.
Arrivés là-bas, on écoute, on danse, on applaudit, on discute (si, si on a encore des choses à se dire!), on attend les résultats.
Puis peu à peu, chacun regagne son chez-soi. On sait que l'on se retrouve le lendemain. Rendez-vous est pris à midi à Mains d'Oeuvre.
Le lendemain, nous nous rejoignons au café de Mains d'Oeuvre, avec de quoi boire et manger et surtout avec tous les instruments pour jouer; on en a pas encore assez. Et puis pour le coup, on sait que la fin du week-end approche alors on a envie d'en profiter le plus possible.
C'est le moment des au-revoirs. On a beau essayer de faire vite, les larmes coulent et le sentiment d'avoir vécu une parenthèse trop rapide, surgi.
On sait qu'ils reviendront ou que l'on ira mais le sentiment du trop peu est bien là.
Écrire commentaire