Zé l'été 2014 - Épisode 3
Lundi 4 août 2014
La journée s'annonce tranquille. Chacun va pouvoir prendre un peu de temps.
Seul impératif: préparer une énorme tortilla pour le repas du soir. Et oui, ce soir pour la première fois de leur histoire, tadadada... Batakoa et Zé Samba répètent ensemble dans la salle rose de
Gap! (prononcer "rose" avé l'accent siouplait).
Le gîte s'anime après le réveil de chacun et la première activité de la journée consiste à mettre ses doigts de pieds à l'heure des vacances. Le choix est ardu!
On se laisse vivre: on se promène, on écrit, on fait des dominos rallyes, on prend des photos bucoliques
on boit un petit coup.
Qu'est ce que c'est chouette les vacances!!! Vers 15 heures, le bourdon s'active; casser 24 oeufs, éplucher 30 pommes de terre ça prend du temps. Ce soir c'est sûr, personne ne mourra de faim.
17h00, tiens, 2 Batakoas dont une qui arrive les bras chargés des sacs, robes et autres portes-feuilles du stand que les Zettes ont dévalisé dimanche à Montmaur.
Comme il est encore tôt et que ça fait longtemps que l'on n'a pas fait de musique on sort les cavacs, pandeiros, oeufs et nos plus belles voix et c'est parti pour un mini-pagode.
18h, il est temps de rejoindre le reste de la troupe à Gap pour une grosse répétition.
Ce sont à nouveau des retrouvailles parce que des Batakoas, il y en a plein que l'on avait pas vu la veille alors on recommence à s'embrasser, à se réjouir des retrouvailles et ça repapote et ça rerigole et puis c'est l'heure. Tout le monde a son instrument, les caméras et autres go-pros sont branchés, les boules quiès bien enfoncées dans les oreilles, coup de sifflet et c'est parti pour 2 heures. On décortique des breaks, des tournes et des danses, et on apprend à faire la fameuse spirale humaine, marque de fabrique de nos Zamis d'ici.
On ressort de là crevé, transpirant mais heureux comme à chaque fois. Et puis
nous dans nos bagages on a de quoi remplir les estomacs. Alors on improvise un pique-nique juste là sur les marches des locaux de répétition. Et lorsqu'il faut rentrer et bien pas de petit coup
de blues puisqu'on se revoit le lendemain. Il est bon ce "à demain" au moment des bécots de départ.
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